5. Quelques pistes de mise en lumière


Des aplats de couleur projetés
sur le fond de la scène ou sur des objets/surfaces faisant obstacle. Les couleurs évoluent et vibrent sur des graduations fines, comme une présence sourde et omniprésente.

     
             
     

Des bains de couleurs varient par nuances, par tonalités ou par flashs contrastants. Une douche froide, terne ? Une couleur apaisante, voluptueuse, soyeuse, homogène, veloutée mais fugace ? Discrète, trouble ? Bruyante, tranchante, sèche, tonique, piquante ou tendre ? Pure, puissante, caressante, pleine, plate, nette, mate, profonde, généreuse et épaisse. Diluée, fade, faible ou douce ? Corsée, concentrée, entière et charnue. Brutale ? Brûlante ?

       

Des cadres et des carrés, Marie manque d’espace. Elle le dit, elle le répète. Elle est étriquée. Elle l’est tellement que ça en devient absurde.

       
                 
         

Une lumière mobile, apparaître ou disparaître, Marie hésite

         
                     
             

Une ombre, ou une lumière, portée dessine au sol des lignes de perspective qui définissent des volumes. Ce découpage génère des contraintes de déplacement dans l’espace. Détourner par exemple la tristesse du propos par des déplacements saugrenus sur la scène éclaboussée d’une lumière comme en plein soleil.

     

Une boîte à lumière où projeter des couleurs. Il est malaisé d’y entrer, de s’y tenir. Marie fait un voyage, mais un voyage étriqué. Elle traîne et pousse cette boîte. Elle essaye de déplacer des montagnes. Elle cherche de la place. Elle y arrive. Ou pas.